La maladie de Parkinson est une affection neurologique dégénérative qui affecte des milliers de personnes à travers le monde, entraînant des impacts significatifs sur la vie quotidienne. Lorsque les symptômes deviennent trop lourds à gérer à domicile, le placement en maison de repos devient une option pour assurer les soins adaptés. Mais pour le conjoint, cette décision n’est jamais facile et apporte des conséquences émotionnelles, sociales et financières. Dans cet article, nous explorerons les effets du placement en maison de repos sur le conjoint d'une personne atteinte de Parkinson et les moyens de mieux faire face à cette situation.
Le placement d’un être cher atteint de Parkinson en maison de repos est souvent une décision difficile et peut être accompagné de nombreux sentiments complexes :
Sentiment de culpabilité : Le conjoint peut ressentir une profonde culpabilité d’avoir dû recourir à une maison de repos, même si cela était nécessaire. Ce sentiment est souvent associé à la peur d'avoir "abandonné" son partenaire.
Chagrin et solitude : La transition vers une vie sans la présence quotidienne de son conjoint peut générer un sentiment de solitude et de tristesse, en particulier si le couple avait partagé des routines étroites. La séparation peut être ressentie comme une forme de deuil, même si la personne est toujours en vie.
Fatigue émotionnelle : Vivre avec un conjoint atteint de Parkinson peut être épuisant, mais le placement ne met pas fin aux préoccupations. Les visites, l’organisation des soins, et la gestion des finances et du quotidien ajoutent à la charge mentale.
Stress face à l’adaptation : Le conjoint doit s’adapter à une nouvelle vie, réinventer sa routine et trouver de nouvelles activités pour remplir le vide laissé par l’absence de son partenaire.
Après le placement de son conjoint en maison de repos, les habitudes sociales peuvent être bouleversées :
Isolement social : Avec l'absence de leur conjoint, certaines personnes se sentent isolées, en particulier si leur réseau social reposait beaucoup sur les activités partagées avec leur partenaire. Des sorties, des dîners entre amis et d’autres habitudes sociales peuvent diminuer, entraînant un isolement progressif.
Difficulté à maintenir des relations amicales : Certains conjoints peuvent trouver difficile d'expliquer la situation à leurs amis ou même de maintenir des relations sociales, surtout si le sujet suscite des émotions intenses ou inconfortables.
Nouvelle dynamique familiale : Les enfants et la famille élargie peuvent également être affectés par cette transition. Le conjoint peut ressentir une responsabilité accrue de maintenir le lien familial, tout en jonglant avec ses propres sentiments et responsabilités.
Changements dans les habitudes de visite : Le conjoint doit souvent s'adapter aux horaires de visite de la maison de repos, ce qui peut limiter les moments de partage avec son partenaire. Cela peut entraîner une frustration ou un sentiment de manque.
Le placement en maison de repos peut être coûteux, entraînant des répercussions financières importantes :
Coûts de la maison de repos : Les maisons de repos spécialisées pour les personnes atteintes de Parkinson peuvent représenter un coût élevé, qui pèse souvent lourdement sur le budget familial. Le conjoint peut devoir puiser dans les économies du couple ou envisager des solutions financières pour faire face aux dépenses.
Gestion des biens : Le conjoint peut également se retrouver à devoir gérer seul les finances, les biens, et les obligations financières communes. Cela peut être source de stress, surtout si le couple gérait ces aspects ensemble auparavant.
Planification à long terme : La prise en charge du coût d’une maison de repos oblige parfois à reconsidérer les plans financiers pour l’avenir. Le conjoint peut devoir réévaluer ses propres objectifs financiers et prendre en compte l’impact de ces dépenses sur sa propre retraite.
Bien que cette transition soit difficile, certaines stratégies peuvent aider le conjoint à mieux vivre cette nouvelle réalité :
Chercher un soutien émotionnel : Rejoindre un groupe de soutien pour les proches de personnes atteintes de Parkinson peut permettre au conjoint de partager ses expériences et de se sentir moins seul face à cette situation. Des associations et des groupes d'entraide existent dans de nombreuses villes.
Maintenir une communication régulière avec le personnel médical : Maintenir un contact étroit avec les soignants et les professionnels de santé de la maison de repos permet de rester informé sur l'état de santé de son conjoint et de participer aux décisions de soins.
Se donner du temps pour soi : Le placement de son conjoint en maison de repos peut être l’occasion de se recentrer sur soi-même, de renouer avec des activités personnelles et de consacrer du temps à son propre bien-être.
Planifier des visites régulières : Créer un rythme de visites permet au conjoint de maintenir un lien avec son partenaire tout en s’assurant qu’il reçoit les soins et l’attention nécessaires.
Soutien financier et aide juridique : Faire appel à un conseiller financier ou juridique peut aider le conjoint à prendre des décisions éclairées sur la gestion des dépenses liées aux soins, la planification de la succession, et l’organisation des finances.
Pour les conjoints qui vivent cette situation, plusieurs ressources peuvent apporter un soutien précieux :
- Associations de soutien : Des organisations comme l’Association Parkinson offrent des conseils, des groupes de soutien et des informations spécifiques aux aidants familiaux.
- Services de conseil psychologique : Les conjoints peuvent bénéficier d’un accompagnement psychologique pour les aider à traverser cette période.
- Aides financières : Certaines aides publiques ou allocations peuvent être disponibles pour alléger les coûts liés à la maison de repos.
Le placement en maison de repos d’un conjoint atteint de la maladie de Parkinson est une étape difficile, mais parfois essentielle pour garantir une prise en charge adaptée. Pour le conjoint, cela représente une transition émotionnelle, sociale, et financière importante, qu’il est possible de traverser en s’appuyant sur des ressources et un réseau de soutien. Le maintien d’un lien fort avec son partenaire, allié à des moments pour soi, permet de trouver un équilibre dans cette nouvelle réalité.
Besoin d’aide pour trouver la maison de repos idéale ? N’hésitez pas contacter Retraite Plus au N° local : 02 318 04 78 pour effectuer la recherche ensemble, afin de répondre au mieux à ces critères de soins, selon votre handicap, votre budget et votre lieu de domiciliation en Belgique.
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