Catégorie Faits surprenants

A 95 ans, Emiel Pauwels était le plus vieil athlète belge. Il a choisi de mourir hier…

"Je n'ai aucun regret à partir, expliquait avant-hier l’ex-champion au journal Het Laatste Nieuws. J'ai opté pour l'euthanasie car je ne souhaitais pas souffrir..."

Quelques mois seulement auparavant, en mars 2013, le vieil homme réalisait une performance sportive remarquable et remarquée :

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Champion d’Europe vétéran du 60 mètres. Un titre qui lui a valu alors une admiration bien méritée. A 94 ans, l’exploit est de taille.

Lire à ce sujet l’article publié dans DH.be https://www.dhnet.be/actu/societe/un-belge-de-94-ans-champion-d-europe-d-athletisme-51b73d43e4b0de6db9768797

Hélas, atteint d’un cancer de l’estomac et des intestins, Emiel Pauwels a décidé d’en finir avec la vie.

Ses adieux d’hier, un verre de champagne à la main, entouré des siens, dans l’attente d’être « euthanasié » seront tout aussi remarqués. Mais plus du tout, remarquables…

En savoir plus : https://www.dhnet.be/actu/belgique/une-fin-de-vie-un-verre-de-champagne-a-la-main-52cc0a6535701baedab2d36d#media_1

Sauf pour les fervents partisans de l’euthanasie à outrance. De plus en plus nombreux en Belgique, dopés par l’adoption récente par le sénat de l’extension de l’euthanasie aux mineurs…Toutes les limites semblent avoir sauté, on croyait avoir tout vu avec ce drame encore frais d’un quadragénaire euthanasié après une opération ratée pour changer de sexe.

Au nom du droit de mourir dans la dignité, on en vient à tuer à la demande

"Je n'ai aucun regret à partir, expliquait avant-hier l’ex-champion au journal Het Laatste Nieuws. J'ai opté pour l'euthanasie car je ne souhaitais pas souffrir. Je n'ai absolument pas peur de la mort. Quand le docteur débarquera avec son injection, je quitterai ce monde avec le sentiment d'avoir bien vécu. Qui ne voudrait pas en finir avec du champagne en compagnie de tous les siens ?"

Tous les amoureux du sport -serait-on tenté de répondre avec tout le respect dû à un mort- les champions du dépassement de soi, de l’effort sans cesse renouvelé qui permet de poursuivre le combat contre vents et marées, de se battre encore et toujours, y compris contre la maladie puis contre la mort. Et enfin pour la vie !