L'entrée en Maison de Repos : l'aspect psychologique

Evaluer son autonomie avant l'entrée en maison de repos

Trouvez gratuitement la maison de retraite qui vous convient

Pour évaluer au mieux la prise en charge adéquate au futur résident, le premier facteur à prendre en compte est son degré de dépendance. Il vous permettra de cibler précisément le type de maison de repos à envisager. S’il est complètement indépendant, il pourra envisager d’intégrer un foyer logement ou une résidence service. S’il n’est que légèrement dépendant, la maison de repos classique, pourra lui convenir. S’il est très dépendant, il faudra alors opter pour une maison de repos et de soins.

Évaluer son état de santé avant l'entrée en maison de repos

Pour affiner votre recherche, il est primordial d’évaluer l’état de santé du futur pensionnaire. C’est en fonction de ses impératifs médicaux que vous pourrez rechercher une maison de repos médicalisée ou non et spécialisée dans l’accueil de sa pathologie. Arthrose, difficulté à se mouvoir, maladie de Parkinson, troubles de la vue, démence ou handicap mineur, ces indications vous guideront dans le choix de l’établissement le plus adapté. Votre médecin traitant pourra également vous apporter une aide précieuse quant à cette évaluation.

Consultez notre annuaire des maisons de repos en Belgique

Etre attentif à ses souhaits avant l'entrée en maison de repos

Aller visiter la maison avec votre proche et envisager ensemble, d’emporter quelques meubles et souvenirs, permettra de l’aider à se familiariser avec les lieux et à ne pas trop perdre ses repères. Choisir une maison de repos à la population de même niveau de dépendance que le futur résident est également primordial pour faciliter son intégration. Ecouter votre aîné pour savoir s’il désire une maison avec des espaces verts, qui accepte son chat ou alors s’il ne peut être heureux sans piano à sa disposition, c’est donner la priorité à ses souhaits. Pour ce faire, renseignez-vous auprès des maisons de repos et faites appel à votre conseiller Retraite Plus, qui se fera un plaisir de répondre à vos questions.

Étapes de l’adaptation

FAQ:

L’entrée en maison de repos est-elle difficile sur le plan émotionnel
Oui. Ce changement peut entraîner un sentiment de perte, de rupture avec l’environnement familier, ou d’abandon. Il est fréquent que la personne ressente de l’anxiété, de la tristesse ou une période d’adaptation émotionnelle.

Quels sont les facteurs psychologiques les plus fréquents à ce moment-là
La peur de perdre son autonomie, l’inquiétude face à l’inconnu, l’impression d’être un fardeau pour la famille, ou encore la solitude peuvent affecter l’état d’esprit du résident au moment de son entrée.

Comment préparer psychologiquement une entrée en maison de repos
Il est important d’impliquer la personne concernée dans le choix de l’établissement, de visiter les lieux à l’avance, d’en parler ouvertement avec la famille, et d’expliquer les avantages (sécurité, soins, activités, présence humaine).

Combien de temps faut-il pour s’adapter à la vie en maison de repos
La période d’adaptation varie d’une personne à l’autre. Elle peut durer quelques semaines à plusieurs mois. Un accompagnement bienveillant et un suivi régulier facilitent cette transition.

Quel est le rôle de la famille dans cette étape
La famille joue un rôle crucial en maintenant des contacts fréquents, en rassurant la personne, en participant à la vie de l’établissement et en aidant à recréer des repères affectifs dans le nouvel environnement.

Les maisons de repos proposent-elles un accompagnement psychologique
Oui. Certaines disposent de psychologues ou proposent des entretiens de soutien. D’autres peuvent faire appel à des intervenants extérieurs pour accompagner les résidents dans cette transition.

Quels sont les signes à surveiller d’une mauvaise adaptation
Une perte d’appétit, un repli sur soi, des troubles du sommeil, une baisse de participation aux activités ou un discours pessimiste peuvent indiquer une souffrance psychologique nécessitant un suivi.

Les activités sociales peuvent-elles atténuer ce choc émotionnel
Oui. Participer à des activités collectives, créer de nouveaux liens sociaux et se sentir utile dans la vie de l’établissement permettent souvent de restaurer la confiance en soi et l’équilibre psychologique.

Comment aider un proche qui refuse d’entrer en maison de repos
Il est essentiel d’écouter ses craintes, de ne pas imposer la décision brutalement, d’organiser des visites progressives, et si besoin, de faire intervenir un professionnel de la santé ou un psychologue.

Le sentiment de culpabilité est-il normal chez les proches
Oui. De nombreuses familles ressentent de la culpabilité en plaçant un proche en maison de repos. Il est important de rappeler que cette décision vise la sécurité, le bien-être et l’encadrement adapté de la personne âgée.

Pour trouver une place d’hébergement dans une maison de repos et de soins pour votre proche devenu dépendant, contactez librement les conseillers en gérontologie de Retraite Plus Belgique, un service entièrement gratuit pour les particuliers et les familles en appelant le 02 318 04 78

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