80% des sondés seraient favorables au droit de mourir des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Et 75% à celui des enfants. C’est ce qui ressort d’un bien triste sondage publié hier dans La libre Belgique.*
Et voilà la question de l’euthanasie relancée. La Belgique reste il est vrai très permissive à ce sujet, 2% des décès en font partie, soit 1432 personnes euthanasiées l’an dernier…Une position pourtant minoritaire par rapport à l’ensemble des pays européens ainsi qu’à l’échelle mondiale*.
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Un fait d’actualité en est à l’origine. Une personne de 44 ans, née femme, vient d’être euthanasiée en toute légalité, après avoir subi différentes opérations ratées pour changer de sexe. Le « médecin » a fait valoir « des souffrances psychiques insupportables ».
On est probablement dans le comble de ce que la médecine peut produire. Tuer après avoir mutilé, et cela en toute légalité.
Au nom du respect de la volonté de la personne. Celle de pouvoir changer de sexe, et celle de pouvoir mourir le cas échéant.
Aucune souffrance physique n’est ici à déplorer, il ne s’agit pas d’abréger une douleur insurmontable, mais une souffrance psychique. Que l’on aurait peut-être pu par ailleurs soigner, et même en amont, depuis le début…Mais point de jugement de valeur ! D’ailleurs où sont passées les valeurs ?
Et voici venu le tour des personnes âgées malades d’Alzheimer. 8 sondés sur 10 estiment que les déments ont le droit de mourir euthanasiés. Ce que bien entendu ils devront signaler à l’avance, avant que la maladie ne leur laisse la faculté de décider…
Alors à quoi bon lutter ? Pourquoi se battre pour le bien vieillir, pour une meilleure prise en soins des malades, pour plus d’humanité et de personnel dans les maisons de repos et de soins, à quoi bon vouloir changer le regard des autres sur le grand-âge et la maladie d’Alzheimer, toujours stigmatisés, quand l’option de mort est sur la table dès le départ ?
Quelle dérive ! Le malade d’Alzheimer ne souffre pas, tout simplement parce qu’il n’a pas conscience de son état, du fait de la maladie. Qui gêne t-il ? L’autre, le bien portant et le « bien pensant » ?
Devenu dépendant de soins et d’assistance pour les gestes quotidiens au stade critique de la maladie, il est encore capable d’éprouver des émotions, et certains se mettent à fredonner à l’écoute d’un air ancien, alors même qu’ils ne parlent plus depuis longtemps.
La recherche scientifique avance à grands pas, et lorsque la génération du baby-boom arrivera en 2025 aux âges risqués de développer la maladie d’Alzheimer, elle pourra peut-être compter sur une guérison possible. A moins qu’elle estime qu’il vaut mieux mourir.
Les malades d’Alzheimer ont perdu la mémoire, ceux et celles qui veulent aujourd’hui leur ôter la vie au nom de la loi, semblent tout simplement avoir perdu la raison.
*Lire à ce sujet le sondage publié dans la Libre.be Vous acceptez l'euthanasie des enfants
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