Ces traitements visent à préserver la masse osseuse, prévenir les fractures, diminuer les douleurs et maintenir la mobilité
On distingue parmi eux :
Les Bisphosphonates : Leur rôle est de freiner la destruction osseuse, et donc de diminuer le risque de fracture. Ils comportent néanmoins des effets secondaires.
Le Bonviva, récemment mis sur le marché semble mieux supporté.
Le Prolia : rend les os plus résistants et diminue le risque de fracture. Il présente également l’avantage d’être administré sous injection tous les six mois et d’être entièrement remboursé en Belgique. Il convient particulièrement aux femmes après la ménopause et à celles présentant des risques de fractures élevés.
Les Selective Estrogen Receptor Modulator : Efficaces pour réduire la perte osseuse et éviter les fractures, notamment de la colonne.
La tériparatide : Un équivalent de la parathormone, cette hormone impliquée dans le métabolisme des os reste néanmoins coûteuse et concerne uniquement les femmes victimes de plusieurs fractures vertébrales.
Le ranélate de strontium : Freine la destruction des os et stimule la croissance osseuse. Il a prouvé son efficacité pour les fractures vertébrales y compris chez les femmes âgées de plus de 80 ans.
La calcitonine : Adaptée dans le cas d’un tassement vertébral douloureux.
L’hormonothérapie : Fait appel à des hormones de synthèse capables de ralentir la perte de masse osseuse, de contrôler les échanges de phosphore et de calcium dans le corps. Les limites de l’hormonothérapie se font hélas ressentir dès l’arrêt du traitement, puisque la masse osseuse diminue alors fortement.
Des compléments vitaminiques, tels que la vitamine D, et un apport de calcium quotidien sont nécessaires pour renforcer le patient souffrant d’ostéoporose.
A noter que tous ces médicaments, prescrits, évalués et ajustés uniquement par le médecin traitant doivent être pris de manière très scrupuleuse. Il a été démontré que lorsque ce n’est pas le cas et que le traitement est vite abandonné, parfois notamment à cause des effets secondaires engendrés, le risque de fractures augmentait considérablement.
La chirurgie pour traiter l’ostéoporose
Lorsque les fractures causées par l’ostéoporose ont fait trop de dégâts, le recours à la chirurgie s’impose comme une solution dans 10% des cas. Elle a pour effet de :
Lutter contre la douleur
Reconstruire ce qui a été trop fortement fracturé.
Corriger les déformations.
Réduire la pression exercée au niveau de la moelle épinière.
Enfin pour lutter contre l’ostéoporose, les exercices physiques sont vivement conseillés.
Pour ceux qui le peuvent le jogging et la danse, ont pour effet d’améliorer la posture, l’équilibre et l’agilité.
Les personnes âgées affaiblies doivent, tant que possible, s’efforcer de marcher 15 à 20 minutes, trois ou quatre fois par semaine. L’immobilisme aggravant les symptômes de l’ostéoporose.
La kinésithérapie adaptée renforce également le tonus musculaire et l’équilibre. Un bon moyen de prévenir les chutes et les risques de fractures handicapantes qui en découlent.